Résidence Autonome Collective

Une construction, un projet de vie sociale

Ecovie

Un projet de résilience sociale et écologique

L’association EcoVie Autonomie et Collectivité est née d’un constat simple, mais urgent : notre société traverse une crise profonde, à la fois sociale, environnementale et humaine. Précarité, isolement, mal-logement, artificialisation des liens sociaux et dérèglement climatique imposent de repenser nos modes de vie.

Face à ces enjeux, EcoVie propose une réponse concrète, locale, inclusive : la Résidence Autonome Collective (RAC), un lieu de vie innovant, où écologie, solidarité et autonomie sont vécues au quotidien, par et pour ses habitants.

Ce projet s’inscrit pleinement dans les valeurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) : il répond à une finalité d’utilité sociale, repose sur une gouvernance partagée, crée de l’activité locale non délocalisable, et favorise l’implication des habitants et des partenaires à toutes les étapes.

Entraide, sobriété et faire ensemble

Depuis plusieurs années, EcoVie mène une réflexion de fond sur les transitions à opérer dans nos territoires. Cette réflexion repose sur des valeurs simples et puissantes : l’humain au cœur du collectif, le respect du vivant et la capacité d’agir ensemble.

Notre volonté est d’associer les personnes les plus éloignées des dispositifs classiques à la construction de leur propre cadre de vie. En cela, la RAC n’est pas un simple bâtiment autonome : c’est un projet de transformation sociale, où chacun peut redevenir acteur de sa trajectoire, s’impliquer dans la gouvernance, transmettre des savoirs, et co-construire un monde plus habitable.
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Une maison, un écosystème, une communauté

Le projet que nous portons se déploie autour d’une résidence bioclimatique, pensée pour fonctionner en autonomie énergétique, alimentaire et hydrique. Sur un terrain vaste, elle intègre :

  • une maison écologique à plusieurs niveaux (chambres, espaces communs, serre enterrée, atelier…),
  • une forêt nourricière,
  • des habitats légers et zones d’accueil (pour hôtes de passage, habitats alternatifs, etc.),
  • des ateliers ouverts et des équipements partagés.

Mais ce qui fait la force du projet, c’est l’intelligence collective mobilisée à chaque étape : la construction sera participative, avec des chantiers pédagogiques et des formations sur les techniques durables (toitures végétalisées, enduits en terre, systèmes d’énergie autonome…).

Le fonctionnement du lieu permettra la création de plusieurs postes liés à l’entretien, à l’accueil ou à l’animation. Le modèle économique est conçu pour être viable, y compris avec des hypothèses prudentes sur le coût du prêt, sa durée et les recettes générées sur site. L’équilibre budgétaire est atteint dès les premières années de fonctionnement.

Un lieu de vie ouvert, inclusif et engagé

La RAC accueillera une grande diversité de publics :

  • des personnes en situation de fragilité (précarité économique, isolement, en transition de vie…),
  • des travailleurs en insertion, des intérimaires, des stagiaires, des étudiants,
  • des artisans, des porteurs de projets, des hôtes de passage,
  • des associations locales ou des structures institutionnelles à la recherche d’espaces pour expérimenter, sensibiliser ou transmettre…

Chaque résident, qu’il soit de passage ou engagé sur le long terme, participe à la vie du lieu selon ses moyens, ses compétences et ses envies. Cette organisation collective favorise l’échange, la mixité, le respect mutuel et la montée en puissance de chacun.
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Une gouvernance partagée pour une autonomie réelle

EcoVie délèguera la gestion quotidienne de la RAC à un collectif issu du territoire ou de ses nécessités, afin d’y développer une logique de démocratie économique et sociale :

  • association d’intérêt général ou de service public,
  • organismes sociaux,
  • Société Coopérative d’Intérêt Collectif…

Ce collectif travaillera en étroite collaboration avec EcoVie afin d’impliquer dans le projet :

  • les habitants,
  • les partenaires publics ou associatifs,
  • les collectivités territoriales.

C’est une manière de garantir la transparence, la pérennité et l’ancrage territorial du projet, tout en créant de l’emploi local (maraîchage, animation, maintenance, formation…).

Un tiers-lieu vivant, utile et transmissible

Au-delà d’un lieu d’habitation, la RAC est pensée comme un tiers-lieu ouvert, un centre d’éducation populaire, de rencontre, de ressourcement, et de transmission, où seront organisés :

  • des formations aux écogestes,
  • des stages, des conférences, des ateliers créatifs,
  • des repas partagés, des marchés solidaires, des événements culturels...

C’est un espace d’utilité sociale, au service du territoire, de la transition écologique et de la cohésion humaine.
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Une réponse concrète aux enjeux ESS et aux ODD

Le projet RAC s’inscrit dans une dynamique cohérente avec plusieurs Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’accès à un habitat digne et abordable, l’autonomie énergétique, la consommation responsable, la lutte contre l’isolement et la réduction des inégalités.

C’est une réponse transversale, inclusive et durable, qui associe transition écologique, impact social et participation citoyenne.

Un projet pensé pour essaimer

EcoVie ne veut pas créer un projet isolé, mais poser les bases d’un modèle duplicable dans d’autres territoires. L’objectif est de créer une fédération de RAC, chaque site étant autonome mais relié aux autres par des valeurs, des outils communs et une entraide interterritoriale.

Chaque nouveau collectif pourra s’inspirer de cette expérience, tout en adaptant le modèle à ses propres réalités sociales, économiques ou géographiques.

Reconstruire le lien entre les gens et avec le vivant

EcoVie ne cherche pas à réinventer un monde parfait. Nous voulons créer les conditions du possible, en rendant l’autonomie, la solidarité et l’écologie accessibles à toutes et tous, en particulier à celles et ceux que l’on oublie trop souvent dans les transitions.

Nous croyons que la résilience collective commence par la dignité individuelle, et que ce type de lieu peut devenir une référence inspirante pour repenser la société, à partir de l’échelle humaine.

Le projet bénéficie déjà d’un fort intérêt citoyen (pré-inscriptions, soutiens spontanés, relais médias) et s’apprête à lancer une campagne de financement participatif. Il est pensé pour inspirer, essaimer et démontrer qu’un autre mode d’habiter – plus humain, plus durable – est non seulement souhaitable, mais possible.
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